Place à l’Art 2014

La Halle Pigmentée – octobre 2014

Place à l’Art, appel à projet porté par l’association « les têtes de l’art », 
thème choisi en 2014 : Les goûts et les couleurs

Installation réalisée sur la place de la halle Delacroix -Noailles – Marseille par Annouck Lepla, Olivier Hilaire et Peggy pizzadili.

« Sur le sol, un tapis traverse la place, il invite à lire et à écrire ce que l’on aime, il raconte par ses couleurs la diversité du quartier. Autour, les arbres, comme des totems, nous révèlent des visages, ils nous parlent de voyage, de mondes imaginaires où l’on aime se retrouver, seul ou accompagné. Dans les airs, le reflet d’une ancienne halle flotte de façon fantomatique, prise dans un filet, elle n’a plus d’odeur, elle est légère et multicolore. Sur la place, les poubelles ont disparu, elles se cachent derrière les interprétations radiographiques de nos goûts, cette fois les déchets nous donnent à voir, ils réveillent nos papilles. Nous sommes bien, place de la halle Delacroix, dans  « le ventre de Marseille »… »

« La Halle pigmentée »

01 la halle pigmentée

Nous invitons le public et plus particulièrement les enfants et les habitants du quartier à s’arrêter, le temps d’une respiration dans un espace redéfini et à s’exprimer sur les goûts et les couleurs. Pour se faire, nous avons imaginé une installation qui laisse place au jeu et réinvente l’espace donné au public, car au cœur de cette proposition se trouvent les habitants. Ils nous apportent la matière première : leurs goûts et leurs couleurs, et contribuent au travers d’ateliers participatifs à la construction de l’installation.

Le tapis d’histoire d’Annouck Lepla

Notre installation invite aussi au voyage, un voyage dans le temps, où plusieurs époques se côtoient.

Le temps présent se compose de tableaux en trois dimensions, réalisés à base de matériaux de récupération, ils s’appellent les « déchélicieux ».

Les déchélicieux de Peggy Pizzadili

L’avenir est matérialisé par des totems de portraits mis en scène dans des mondes imaginaires.

Les Totems d’Olivier Hilaire

Le temps passé ressurgit comme une « brèche colorée », sous forme de tapis d’histoires au-dessus duquel se déploie l’architecture flottante de l’ancienne halle.